Avant-hier, j’écoutai sur KTO une homme d’un certain âge, un ecclésiastique, parler du rapport de l’homme à Dieu. C’était la crainte de Dieu qu’il mettait en avant, mais, disait-il, dans son sens noble, à savoir la reconnaissance de la supériorité, la noblesse de Dieu, et le respect, la révérence qu’on lui doit.
Je suis bien d’accord avec lui mais au lieu du mot peur, j’aurai dit «confiance». C’est le vrai sens du mot foi.
En vérité, mes petits agneaux, je vous le dit, Dieu ne châtie pas les pêcheurs que nous sommes parfois. Nous subissons les conséquences de nos actes parce qu’ils sont faits dans ce monde matériel et la loi de cause à conséquence s’exerce ici, sans merci. Mais Dieu nous pardonne.
Vraiment ? Oui, il est amour, et il n’est qu’amour. Il souhaite que nous comprenions ce qu’est l’action juste et nous l’apprenons par nos erreurs. Ainsi, c’est par nos vicissitudes, nos faussetés, nos actions immatures et nos joyeuses bêtises que nous finissons par comprendre à la fois ce que nous sommes vraiment et ce qu’il est attendu de nous.
C’est ainsi que nous apprenons l’intelligence, la vraie, celle du cœur, instinctive et intuitive, et que pas à pas, vers Papa, nous allons.
Et tout autour de nous, volent et regardent ceux qui, plus que quiconque, veulent notre bien, et attendent en patience.
Et parfois nous chuchotent à l’oreille quelques mots de bienvenue.
Et tout ceci est vrai.