Voyage astral
De ce thé au jasmin la buée s’évapore
Je respire haletant les fleurs qui odorent
Et tombe au sol marbré de l’ancienne cheminée
Couché vaincu je pars vers d’étranges contrées.
Le rose et l’or blanc dessinent les contours
D’êtres géants et calmes aux abords débonnaires
Le pays montagneux des bergers aux pas lourds
Tremble et s’ouvrent les entrailles de la terre.
Au fond de moi je vois des rails désaffectés
Un peu d’huile et je creuse jusqu’au coffre au trésor
Et porteur d’un rubis gros comme un sémaphore
Je me réveille et l’offre à la femme d’à côté